Archives janvier 2006 - avril 2013
Logo du site
  Accueil > Notes
Le CAS
Activité

Notes

Monsieur Etienne Klein - De quoi l’énergie est-elle le nom ?

Documents produits par Monsieur Etienne Klein à la suite de son intervention devant le Conseil d’analyse de la société sur le thème de l’énergie.

La fin de vie : question d’éthique et d’économie de la santé

Le Conseil d’analyse de la société a consacré une partie de ses travaux aux problèmes liés à la fin de vie. Une note a déjà été publiée sur la question de l’euthanasie ; l’article ci-joint de Denys de Béchillon apporte un complément précieux au débat. L’intervention du professeur David Khayat, qui expose des réflexions éthiques nées de l’exercice de son métier de cancérologue, met en évidence à quel point il est impossible en la matière de dissocier éthique, économie et politique de la santé. La contribution de Nicolas Bouzou explicite les enjeux de l’économie de la santé pour les années à venir, relativisant au passage l’impact du vieillissement et de la prise en charge de la fin de vie sur le processus d’augmentation des coûts de santé.

Le Joker Européen - la vraie solution pour sortir de la crise
(Christian Saint Etienne pour le Conseil d'analyse de la société)

La construction européenne a longtemps été une promesse. Désormais synonyme de stagnation économique et d’instabilité financière, l’Europe est devenue le « ventre mou » du monde. Il faut d’urgence en construire une autre. Non pas une Europe fermée sur elle-même, plutôt une Europe offensive qui redonne leurs chances à ses États membres et à ses citoyens. La reconquête exige de concevoir et de mettre en œuvre un modèle associant stabilité monétaire et souveraineté politique. Pas de monnaie solide ni de croissance durable sans un État européen puissant ! La question décisive est alors celle du périmètre. S’il ne peut être imaginé dans le cadre de l’Union européenne ni dans celui de la zone euro, comment construire le « noyau dur » d’une Europe offensive ? C’est en utilisant bien le « joker » européen que nous pourrons sortir de la crise.

Le Small Bang des Nanotechnologies
(Etienne Klein pour le Conseil d'analyse de la société)

Les nanotechnologies recouvrent désormais un spectre très large d’activités fort différentes qui vont de l’électronique dernier cri aux nouvelles biotechnologies en passant par la conception de matériaux dits « intelligents ».
Elles bénéficient depuis plusieurs années de crédits massifs et, comme elles concerneront sans doute tous les secteurs industriels, les plus classiques comme les plus high-tech, on les associe même à une véritable « révolution de civilisation » qui pourrait modifier spectaculairement nos façons de vivre, de travailler, de communiquer, de produire, de consommer, de contrôler, de surveiller. Dès lors, elles s’arriment à la question des valeurs, que celles-ci soient morales ou spirituelles, et interrogent l’idée que l’on se fait de la société, de ce qu’elle devrait être ou ne devrait jamais devenir.

Une réflexion sur la science et la technique dans la société au plus près des progrès récents.

Faut-il légaliser l’euthanasie ?
(Luc Ferry - Axel Kahn - (coordination Amélie de Bourbon Parme))

Des voix toujours plus nombreuses s’élèvent pour demander que les malades incurables souffrant de handicaps très lourds ou de douleurs invalidantes chroniques se voient reconnaître, comme c’est déjà le cas dans certains pays, le droit de mettre fin à leurs jours avec l’aide de médecins. Le débat est régulièrement relancé par les médias relayant les appels de patients désespérés, mais aussi de leur famille ou des équipes soignantes qui se sentent abandonnées face à un choix tragique : se mettre hors la loi en « donnant la mort » ou « laisser souffrir mille morts ».

Entre le maintien du statu quo par crainte qu’un pas vers « l’euthanasie active », même sévèrement encadrée, n’ouvre à d’incontrôlables dérives et le cas extrême de la Suisse où des sociétés privées peuvent faire de la publicité pour un service de « suicide assisté », quel parti adopter ?

Luc Ferry et Axel Kahn mettent en perspective les arguments qui plaident pour ou contre une évolution de la loi en ce domaine.

Philosophe et ancien ministre, Luc Ferry est notamment l’auteur de Vaincre les peurs.

Médecin généticien, auteur de nombreux essais, Axel Kahn a notamment été membre du Comité consultatif national d’éthique.

L’Europe et l’avenir du monde

JPEG - 6 ko europe avenir (JPEG - 6 ko)

« Quand on n’est ni un État ni une nation, comme c’est le cas de L’Union européenne, comment agir dans un monde mû par de puissants intérêts géopolitiques nationaux particuliers ? Comment peser sur des acteurs plus enclins aux rapports de force qu’aux compromis ? Comment prendre en compte la part de ressentiment et la mémoire longue des peuples qui sont entrés dans le jeu ? Bref, comment influencer sans dominer ?

Il est temps pour les Européens d’assumer leur histoire récente, de se penser par eux-mêmes et de dessiner une représentation lucide du monde qui leur soit propre.

Cet essai veut rétablir le lien vital entre le passé et l’avenir des Européens, afin de concevoir notre destinée comme celle d’une communauté de nations pesant sur la marche du monde. » M. F.

La culture monde. Réponses à une société désorientée
(Gilles Lipovetsky et Jean Serroy avec le Conseil d'analyse de la société)

JPEG - 5.2 ko (JPEG - 5.2 ko)

L’âge hypermoderne a transformé en profondeur le sens, la fonction et l’économie de la culture. Elle n’est plus seulement un ensemble d’œuvres et de connaissances qui enrichissent ou orientent notre expérience : elle est devenue une culture-monde, celle du techno-capitalisme planétaire, des industries culturelles, du consumérisme total, des médias et des réseaux numériques.

Faut-il instituer un service civil obligatoire ?
(par l'Amiral Béreau)

La troisième note du CAS s’intéresse au service civil obligatoire. En effet, depuis qu’il a été suspendu, le service militaire suscite des nostalgies. Elles se sont exprimées avec une vigueur nouvelle lors des troubles qui ont perturbé les "quartiers" en automne 2005. Au point que la question du rétablissement d’un service national, civil ou militaire, est revenue au premier plan des débats de société. Deux propositions de loi ont déjà été déposées, l’une par les parlementaires UMP, l’autre par des parlementaires socialistes. C’est dire combien la demande est forte, combien elle dépasse aussi les clivages partisans.

C’est pourquoi il nous a semblé urgent - étant donné l’ampleur que le sujet est appelé à prendre en période électorale - de tenter d’éclairer le débat avant que les uns et les autres ne s’y engagent trop avant. L. Ferry.

L’homoparentalité. Réflexions sur le mariage et l’adoption
(Par Jeannette Bougrab, Eric Deschavanne, et Caroline Thompson)

Préface de Luc Ferry

JPEG - 3.6 ko (JPEG - 3.6 ko)

Les analyses réunies dans cet ouvrage visent à fournir quelques repères essentiels pour qui veut se forger une opinion sur les questions liées à l’homoparentalité qui divisent encore aujourd’hui nos concitoyens tout autant que la classe politique. Jeannette Bougrab présente les aspects juridiques du problème, Caroline Thompson en éclaire les données psychanalytiques tandis qu’Eric Deschavanne fait le point sur les argumentations en présence. Je voudrais de mon côté proposer, en guise d’introduction, trois remarques qui forment à mes yeux ce qu’on pourrait nommer les « pré-requis » de la discussion, les éléments qu’il faudrait, quelle que soit sa propre opinion, prendre en compte si l’on veut aborder de manière plus éclairée ce sujet difficile. J’y ajouterai une suggestion qui me semble offrir l’avantage de prêter moins que d’autres à la contestation tout en faisant droit à l’essentiel des revendications touchant l’homoparentalité.

Art et société. Renforcer les liens sociaux par les arts
(Jacques Rigaud, Pierre Baqué, et Gérard Garouste)

Il est devenu fréquent de réclamer davantage de place pour les arts et la culture dans le système éducatif, les médias, la société en générale : le retour régulier de ce mot d’ordre en dépit des efforts collectifs visant à y répondre, est cependant le signe que l’on n’a sans doute pas suffisamment ciblé les véritables enjeux, ni privilégié les meilleurs moyens de satisfaire les attentes en ce domaine.

Les jeunes et la science. Faire face à la crise des vocations scientifiques
(Etienne KLEIN, Claude CAPELIER)

Tous les observateurs s’accordent à dire que les relations entre la science et la société sont en phase de profonde reconfiguration.

JPEG - 4.8 ko (JPEG - 4.8 ko)

La peur que le progrès ne nous échappe tend à l’emporter sur la confiance qu’il inspirait. Dans ce contexte, de nouveaux comportements apparaissent qui sont autant de défis pour la société civile et pour le politique : désaffection inquiétante des étudiants pour les filières scientifiques ; réactions paradoxales d’une opinion tiraillée entre la fascination pour les innovations technologiques et le rejet d’une monde dominé par la technologie.

L’analyse de ces évolutions et de leurs causes permet de mieux comprendre les problèmes qui en résultent et de proposer des solutions pour les traiter. Ces propositions touchent, notamment, l’organisation et les méthodes pédagogiques de l’enseignement scientifique, une meilleure exploitation pour des possibilités offertes par les médias pour l’approche des questions scientifiques et techniques.

Le développement durable de la personne
(par Eric Deschavanne et Pierre-Henri Tavoillot)

9782110062796 Enfance, jeunesse, âge adulte, vieillesse, correspondaient jadis à des statuts bien définis. Leur sens aujourd’hui semble s’être brouillé. Entre l’enfance idolâtrée, "l’adolescence interminable" et "la deuxième vie" des jeunes retraités, l’âge adulte, aux contours incertains apparaît lui-même en crise. Dans un tel contexte, la traditionnelle "police des âges" consistant à fixer des seuils et à orienter des vies s’est épuisée. Comment l’Etat doit-il redéfinir ses missions afin d’accompagner ces longs fleuves tumultueux que sont devenues les vies contemporaines ?

Plaidant pour une nouvelle politique des âges de la vie, la quatrième note du Conseil d’analyse de la société s’efforce de répondre à ces nouveaux questionnements.

Faut-il autoriser le clonage scientifique ?
(Par Michel Desnos, Philippe Menasché et Josy Reiffers. )

Quels sont les véritables enjeux des recherches sur les cellules souches et sur le clonage scientifique ? Au croisement de la politique de la recherche et de l’espoir d’une médecine « régénérative », cette question mobilise aussi bien la réflexion éthique ou les représentations sociales que les intérêts économiques, autour d’un nouveau champ d’investigation et d’une perspective de progrès considérables des thérapeutiques.

La complexité du thème, l’importance croissante qu’il est appelé à prendre, les réactions passionnées mais aussi souvent mal informées qu’il suscite, nous ont paru justifier que le CAS y consacre un travail de réflexion, de synthèse, et de proposition.

Si les expériences sur les embryons surnuméraires sont maintenant autorisées en France, il apparaît que la législation française demeure trop restrictive, par rapport à celle de pays proches tels que le Royaume Uni ou la Belgique. Elle n’interdit pas seulement le clonage reproductif (ce que personne ne conteste) mais aussi la recherche fondamentale sur les cellules souches embryonnaires obtenues par clonage et leurs possibles utilisations à des fins médicales.

Ce rapport plaide pour que le clonage soit légalisé, bien sûr dans des conditions très encadrées que les agences de notre pays peuvent garantir. Faute de quoi, nous risquons d’en payer les conséquences non seulement au plan économique (nos entreprises de pointe ne pourront déposer aucun brevet en ce domaine) mais au plan médical : pouvons-nous nous permettre de prendre du retard dans le traitement de maladies aussi fréquentes que la maladie d’Alzheimer, le diabète, ou l’insuffisance cardiaque ?

Une mondialisation à la française
(avec les contributions de Christian de Boissieu, Marcel Gauchet, Michel Guénaire, et Hubert Védrine)

JPEG - 4.5 ko (JPEG - 4.5 ko)

Le CAS publiera des notes d’étape sur des sujets de société. La première note intitulée "une mondialisation à la française" est le résultat d’un débat au sein du Conseil sur la question suivante : face à la mondialisation, faut-il résolument nous adapter ou, au contraire, comme le pensent à des degrés divers nombre de nos concitoyens entrer en résistance ? Ce débat a été animé par Michel Guénaire avec la contribution de Marcel Gauchet et Christian de Boissieu. Par ailleurs, le CAS, dans le cadre de ses auditions, a interrogé Hubert Védrine sur la place de la France dans la poursuite de la construction européenne à l’heure de la mondialisation.

République Française   |   Conseil d’Analyse de la Société © 2006   |   Webmestre   |   Plan du site   |   Infos site